29/01/2009

Vanitas vanitatum omnia vanitas

Il est désespérant de constater l'état actuel des choses,
du monde.

Il vient un point où relativiser induit à la dépression,
alors qu'il devrait être le contraire.

Mais à quoi cela sert-il de relativiser dans un monde où la seule chose qui ne semble pas dénuée d'intérêt est son propre nombril? Où seul l'égocentrisme permet de changer d'un iota notre entourage?

La gentillesse, rendre service, tendre la main, et même l'amitié ne sont plus des valeurs. Tout au plus des obligations religieuses ou hypocrites.

Alors pourquoi s'obstiner? Cela fait longtemps que je sais mon impuissance face au monde, mais découvrir que le monde ne peut rien pour moi, cela fait relativiser. Mais dans l'autre sens.

I had a dream

Une communauté perchée sur une montagne, au bord d'un ruisseau. Un lopin de terre, quelques arpents de paturâge, deux ou trois chèvres, des poules et du temps.
Accepter le soleil pour ce qu'il est: partie intégrante et vitale de nos êtres.
Osmose entre nos cerveaux et Gaïa.

C'est pas prêt d'arriver.

"[...] Vous êtes au Grand Théâtre de la vie. Entrée libre, mais taxe mortelle. Vous venez quand vous le pouvez et vous partez quand vous le devez. Le spectacle est permanent. Bonne nuit."

Robertson Davies,
Le Maître des Ruses

15/01/2009

Mis en trop

Trop
Trop de tout
Trop de trop
Trop ismes de Sarraute
Trop tristes Trop piques de Lévi-Strauss
Trop hée pour ceux qui sont dans la courses aux rats
Trop bêtes pour être humain
Trop aeolum majus, botanique esthétique
Trop ezienne de la côte non d'Adam mais d'Azure
Trop pique du Cancer, cancer de
Trop, qui tue le désire et rend
Trop accro les amants
Trop occupés pour se rendre compte de l'Etat du monde, et tant mieux, il est
Trop ourri.

Je ne vous dis pas merci, au revoir d'être venu.